Richard Deblauwe

Richard Deblauwe

Né le 30 Septembre 1947 à Ploegsteert (B)

Divers chemins mènent en l’œuvre de Richard Deblauwe. Poésie, chansons, peinture… une palette sur laquelle s’entrecroisent des modes d’expression en quête d’arcs-en-ciel vibratoires. L’entièreté de l’être intègre une expression consciente.

L’identité des voyelles, des consonnes habille les mots, les idées, les pensées à fleur de sensibilité. Les sons, parcelles du verbe, lèguent au corps l’alphabet de l’être. Un vécu vivifié, un éternel maintenant jongle avec la musicalité de l’existence.

Par l’écriture de poésie, de contes, de pièces de théâtre, de chansons, Richard Deblauwe dépose sur une fresque intérieure les données permettant aux images d’inviter les notes de musique, les silences dans l’arpège des glyphes.

Aller au-delà de l’illusoire, au plus profond de soi pour vivre l’art de façon holistique, le long d’une quête sans fin où l’être est construit par son œuvre autant qu’il la construit. S’écarter du conformisme pour goûter à la simplicité intuitive nous plaçant dans l’approche naturelle de la vie. Les potentialités intérieures germent, s’éveillent au sein d’un creuset harmonique dont l’homme est l’athanor.

Richard Deblauwe, lors d’un spectacle, nous emmène en un univers où chacun peut dessiner un chemin le long duquel graines et semences génèrent un espace intemporel que nimbe la conscience d’instants de joie, de paix, de simplicité.

Disques, livres, conférences, expositions jalonnent ce chemin.

Richard DEBLAUWE


Quand toutes les mélodies
Se fondent en une blancheur,
Tel un vol de goéland épousant l’écume
Tu deviens le son de la mer

Le silence me ramène au portail de moi-même
Car depuis trop longtemps j’étais prisonnier à l’extérieur

Le Silence (extrait)
C.D. La Voix de l’Eau

*

Sur le paysage d’une page
Les lettres non lues émettent
Au-delà du son des images
Dont se ravit le silence
*

Au sein d’un temps imaginaire
Une pensée rêvée déroule son immensité
En laquelle s’invitent de multiples réalités
*

Entre les atomes de l’homme, s’étendent des plages de sable blanc que frôlent les vagues, le souffle harpiste du corps saupoudre une mélodie. Aux cordes de l’âme, les ondes voûtent la blancheur, l’homme écoute la terre, les vibrations d’un ruisseau aiment une pierre assise le long de l’eau, le silence protège leurs épousailles.

Extrait du livre Naissance – Orian Éditions, Collection l’Orée